partiellement datés du 8 mars (15)94
Bâle Sans doute érable
L 15,5 cm à 20 cm
Inv. 1870.895 a. d.
Les bois taillés remplissaient, dans le système des paiements, une fonction analogue à celle des quittances écrites aujourd'hui. Débiteur et créancier recevaient chacun une moitié d'un petit bâton de bois fendu. Quand le débiteur payait les intérêts, les deux parties étaient posées l'une à côté de l'autre, et l'on y pratiquait deux entailles identiques. La pratique consistant à donner ainsi quittance des paiements pourrait être très ancienne et remonter à une époque où beaucoup de personnes ne savaient pas écrire. L'usage s'en est tellement développé que l'on se servait encore de ce système alors que la moyenne des citoyens savait écrire depuis longtemps. Certains bois entaillés sont datés au verso, à l'encre, et pourvus du nom de celui qui les détenait à l'époque. Ceux ci appartenaient au prêtre Georg Wildysen (1556-1602), au médecin Lux Just (1573-1633), à un certain docteur Jacob et au professeur Heinrich Just (1561-1610).