Le département de conservation du Musée Historique de Bâle est responsable de la conservation et de l'étude technologique de la collection, qui est conservée dans trois maisons d'exposition et neuf dépôts.
Elle remplit ainsi l'une des cinq missions principales définies par la loi bâloise sur les musées, à savoir la conservation de la collection pour les générations futures.
Les conservateurs et le service Art-Handling s'occupent de la conservation et de la restauration des objets, du montage et du démontage des expositions, de la technique d'exposition et de la manipulation des objets, du transport et de la logistique, de la gestion des dépôts et du traitement du trafic des prêts.
En outre, le département apporte une contribution décisive à l'étude des collections.
La préservation de la diversité des collections constitue un défi quotidien avec les tâches les plus diverses. L'activité des conservateurs-restaurateurs allie des connaissances théoriques en sciences naturelles, en histoire de l'art et en technologie de l'art à une habileté manuelle. Le service travaille dans le respect des normes de l'ICOM et en tenant compte des aspects éthiques de la profession, selon la stratégie suivante.
La conservation préventive fait référence aux dispositions prises pour éviter ou minimiser les dommages ou pertes futurs. Les dangers potentiels sont identifiés à temps et des mesures préventives sont prises. Les conditions environnementales d'une collection sont optimisées en permanence. L'objectif est de traiter les objets de la collection avec un soin particulier, en ralentissant le vieillissement naturel des matériaux.
Pour conserver les objets de musée dans les règles de l'art, au sens d'une conservation préventive, il est nécessaire de contrôler et de réglementer les conditions environnementales :
Une conservation signifie l'entretien, la protection et la sauvegarde d'un objet de musée. Le vieillissement et la détérioration du bien culturel doivent être retardés autant que possible. L'objectif est de conserver un objet le plus possible dans son état d'origine. Les objets sont par exemple stabilisés afin d'éviter la perte de la substance originale. Les petits dommages sont traités afin d'éviter qu'ils ne se transforment en dommages plus importants. Les travaux de conservation entrepris sont si possible réversibles, c'est-à-dire qu'ils peuvent être annulés à l'avenir.
Les objets de musée qui, en raison de leur matériau ou de leur mode de fabrication, ont par nature une durée de vie courte, sont également conservés dans la mesure où l'état actuel de la recherche le permet.
Une restauration comprend des mesures qui vont au-delà de la conservation de l'objet d'art et de culture. Son objectif est d'améliorer la lisibilité d'un objet afin de pouvoir le présenter de manière compréhensible et esthétique dans un musée. Des exemples de restauration sont le remontage d'un vase en porcelaine brisé, la correction de déformations sur un chapeau cabossé ou le complément de pièces perdues sur une commode.
La retouche de tableaux et la remise en place de pages de livres sont également des mesures de restauration classiques.
Chaque intervention sur un objet est documentée par écrit et par des photographies. Cela permet de saisir l'intervention dans la substance originale et de consigner la modification de l'objet pour les recherches et les mesures de conservation futures.
Les analyses de matériaux, le concept de mesures, les mesures de conservation et de restauration effectivement réalisées ainsi que les matériaux utilisés sont documentés.
La recherche en technologie de l'art s'intéresse aux matériaux qui composent les objets et à leurs techniques de fabrication. Les objets de la collection sont examinés à l'aide de différentes méthodes scientifiques. En outre, les sources historiques relatant les procédés de fabrication sont consultées. L'objectif est de comprendre les objets, leur matérialité et leurs processus de fabrication. Les résultats de la recherche fournissent des informations importantes sur l'origine, la datation et la place dans le contexte historique.
La recherche fondamentale en conservation-restauration étudie les processus de vieillissement. On étudie par exemple les effets des conditions environnementales sur la conservation des biens artistiques et culturels.
Un autre domaine de recherche comprend l'étude et le développement de matériaux et de procédés de conservation.
Toutes les branches de recherche de la conservation-restauration se basent sur des connaissances et des méthodes validées en sciences naturelles et humaines.
La recherche en technologie de l'art s'intéresse aux matériaux qui composent les objets et à leurs techniques de fabrication. Les objets de la collection sont examinés à l'aide de différentes méthodes scientifiques. En outre, les sources historiques relatant les procédés de fabrication sont consultées. L'objectif est de comprendre les objets, leur matérialité et leurs processus de fabrication. Les résultats de la recherche fournissent des informations importantes sur l'origine, la datation et la place dans le contexte historique.
La recherche fondamentale en conservation-restauration étudie les processus de vieillissement. On étudie par exemple les effets des conditions environnementales sur la conservation des biens artistiques et culturels.
Un autre domaine de recherche comprend l'étude et le développement de matériaux et de procédés de conservation.
Toutes les branches de recherche de la conservation-restauration se basent sur des connaissances et des méthodes validées en sciences naturelles et humaines.
Konservierung und Restaurierung
Direction & administration
Case postale | Steinenberg 4
CH – 4001 Bâle
Heures d'ouverture secrétariat
08h30 – 12h | 13h30 – 17h
Accueil: +41 61 205 86 00
historisches.museum(at)bs.ch
